Histoire

C’est un religieux nommé Dom Poncet qui, au Ve ou VIe siècle, foula le premier le sol aride de la Vallée de Joux. La colonisation date du XIIe siècle seulement, et ne s’est développée que très lentement. D’abord possession des ducs de Savoie, puis sujette de Leurs Excellences de Berne, la Vallée de Joux fait partie, dès la Révolution, de la République lémanique, puis du Canton de Vaud.

Aujourd’hui, elle forme un district composé de trois communes:

  • Le Lieu (constituée en 1396)
  • L’Abbaye (1571)
  • Le Chenit (1646)

 

Le nom du Chenit apparaît pour la première fois en 1489 sous la forme Chinit. Ce terme a été apparenté au chenil, à chenu et enfin à tsneu. Il semble que tsneu, « branches de foyard sec jetant un vif éclat », soit la plus vraisemblable des hypothèses.

A la fin du XIXe siècle, à la suite de dissensions et de violentes rivalités, la Commune se subdivise. Par des décrets officiels du Grand Conseil, trois fractions de commune sont reconnues :

  • Le Sentier (décret du 17 novembre 1900)
  • L’Orient (9 mai 1904)
  • Le Brassus (23 novembre 1908)
 

 

Ces Fractions ont pour Exécutif des Conseils administratifs de village, soumis directement à la juridiction du Préfet, et prélèvent des impôts.

Le Sentier est le chef-lieu de la commune du Chenit. Le village du Solliat n’est pas fraction de commune mais a inauguré officiellement son drapeau en 1974. Avec une superficie de 100 km2, la commune du Chenit est la 2e du canton de Vaud. Elle est, après la Bourgeoisie de Berne, Poschiavo et Zernez, la 4e commune suisse en ce qui concerne la surface forestière. Cette surface comprend 2463 ha de forêts productives et 800 ha de pâturages.

Les églises ont joué un rôle important dans la vie des divers villages de la Vallée, plus particulièrement celles du Lieu et du Sentier. Le premier temple du Sentier fut construit en 1612. Aujourd’hui, la Commune du Chenit est rattachée à deux paroisses organisées sur le plan du district, l’une pour l’Eglise évangélique réformée et l’autre pour l’Eglise catholique romaine.

Epoque contemporaine

Le développement de la Commune du Chenit a suivi une courbe parallèle à celle de l’industrie horlogère. Après avoir connu une croissance continue dès 1950, il a été freiné à partir de la moitié des années septante, suite aux restructurations des grands groupes horlogers. En raison d’une diversification réussie grâce à l’expérience acquise dans tous les domaines de la miniaturisation, et grâce à une demande accrue de pièces d’horlogerie mécanique de haut de gamme, les entreprises combières sont aujourd’hui prospères et les besoins en main-d’œuvre importants.

Réalisation communale, le village industriel du Chenit, au Sentier, offre aux petites et moyennes entreprises existantes la possibilité de développer leurs activités dans des locaux spacieux et modulables. Il permet également l’implantation de nouvelles entreprises désireuses de partager leur savoir-faire avec celui qui a fait la réputation de la Vallée de Joux, dans les domaines de l’horlogerie, de la micromécanique et de l’électronique.
Avec les équipements dont elle est dotée (station d’épuration, quartiers résidentiels, hôpital, bâtiments scolaires dont une école technique permettant de former, outre des horlogers et des mécaniciens, des bijoutiers et des électroniciens), la Commune du Chenit est prête à accueillir celles et ceux qui aspirent à travailler dans une entreprise de pointe et à bénéficier d’un cadre de vie agréable.

Côté tourisme, les sports nautiques connaissent depuis quelques années un succès considérable, tout comme le ski de fond et le tourisme pédestre. Depuis 1996, un musée d’horlogerie complète l’offre touristique. Hôtels, restaurants, campings sont prêts à accueillir nos hôtes.

Le Centre sportif de la Vallée de Joux, comprenant une salle omnisports, une piscine et une patinoire couvertes, est l’un des atouts qui contribue à la qualité de la vie de toute la région.

La culture est très présente, aux travers de nombreuses sociétés locales culturelles et sportives, chorales, fanfares, troupes de théâtre, etc. La commune possède sa propre Galerie d’Art: L’Essor.